MS10



Et voilà mon silence dur fonçant sur le moindre bruit qui ose.
Je soufre de ne pouvoir donner le repos sur mes flancs difficiles
Où je ne puis offrir qu'une hospitalité accrochée,
Moi qui tends toujours vers la verticale
Et ne me nourris que de la sècheresse de l'azur.

La montagne prend la parole. Sept 1920. P.133
Jules Supervielle.

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